Tu entends cet appel déchirant ? La tonalité funèbre est donnée d’emblée par deux hautbois seuls auxquels répond une masse sombre constituée de trois cors de basset, un contrebasson et deux cors.
Ce dialogue entre hautbois (aigu) et les cors et bassons (grave) se poursuit durant toute la première partie de la pièce.
Puis viennent s’ajouter les cordes avec des figures arpégées très expressives.
Mozart a écrit cette œuvre en hommage à deux amis francs-maçons décédés.
« La mort, écrivait Mozart, si nous y pensons calmement, est le véritable et ultime but de notre vie. Son image n’a désormais pour moi plus rien de terrifiant ; je la vois plutôt comme consolante et apaisante ».
Ah, Mozart me bouleverse !